une ère de questionnements
Toute période se construit autour de grands questionnements à diverses échelles, auxquels nous travaillons chacun à notre mesure et notre niveau dans la société, les entreprises et les groupes qui nous réunissent. Pour autant, ceux qui nous traversent actuellement sont particulièrement profonds : quelles ressources et quels moyens nous sont concrètement disponibles ? quelles précautions devons-nous appliquer à notre mode de vie quotidien ? quelles attentions et approche de soi et de l’autre ? quels communs partager, quelles cultures croiser ? quelle place se donner, dans quelle gouvernance commune ? et en définitive, quel(s) équilibre(s) dans nos rythmes de vie, d’échanges, d’intimité(s) ?
Le monde en soi n’est pas flou, mais le nôtre l’est devenu, flou même à ne plus pouvoir distinguer vraiment quel sera celui à venir.
Mais alors que nous apprenons à naviguer entre crises et incertitudes, les schémas et systèmes en place sont eux a contrario très « établis » et peu autocritiques. L’inertie systémique dans laquelle nous devons évoluer reste de facto profonde, l’Homme n’aimant pas par ailleurs le changement en général, et encore moins quand cela titille ses repères matériels et sociétaux.
des opportunités de richesse humaine
Face à toutes ces interrogations, pourtant, plusieurs sources ne tarissent jamais : les idées, les envies, les énergies sont présentes en nombre. Et tout ce « disponible » apparait ainsi pour agiter sinon redéfinir les hiérarchies en place, (s’)explorer et (s’)essayer à de nouveaux modèles tant techniques, économiques, que financiers. C’est une quête non de l’innovation à tout prix, mais celle de la créativité à tout prendre, à tout réemployer.
Et c’est ainsi que se déploie toute une richesse « humaine », capitalisée sur la confiance et l’optimisme du possible. Le sillon central de toutes ces initiatives en demeure la recherche de (bon) sens.
Et c’est dans ces germes que la valeur vraie est trouvée et ajoutée : sa valorisation en est une externalité positive, et non un prérequis.
FLOU
des schémas établis
à forte inertie
mais fragiles pour nos repères
OPTIMISME
de nos capacités à agiter
un quotidien plus sincère
et plus vrai